Les différents types de frais d’achat immobilier que l’on doit prévoir

L’un des moments les plus excitants de la vie est quand on est sur le point de devenir propriétaire d’une maison. Cependant, le principal coût à payer est ce que l’on a négocié avec son vendeur. Pourtant, il existe également d’autres frais à supporter, notamment les frais d’achat immobilier suivants.

Les frais liés au notaire

La rémunération du notaire est incontournable pour la conclusion définitive de la transaction, de manière légale. Cela permet au vendeur et à l’acheteur à la signature d’un acte de vente authentique. Il revient à l’acheteur de payer les services de ce dernier, en lui versant les frais et les honoraires relatifs. Ces derniers se déterminent à partir d’un pourcentage par rapport au prix de vente. Il existe un barème qui est défini par la loi. Parmi cela, cette rémunération ne doit pas dépasser les 10 % du prix convenu. Pour les montants qui excèdent les 150 000 €, des remises peuvent être proposées aux clients.

L’expression « frais de notaire » est utilisée pour la désignation de l’intégralité des frais relatifs à l’achat immobilier. La rémunération du notaire n’est que partielle dans ses frais.

Les frais relatifs à la fiscalité

Il revient à l’acheteur de payer les droits de mutation à titre onéreux. Les DMTO sont à verser auprès du notaire. C’est la fiscalité liée à l’achat immobilier et son montant varie en fonction de l’état du logement. L’achat d’un immeuble ancien est susceptible d’une taxe de 5,81 % du prix convenu. La grande partie de la somme obtenue est à verser aux différents départements de l’État. Cependant, seuls les 1,20 % sont destinés aux communes, tandis que le 2,37 % va aux services de l’impôt.

Lors de l’acquisition d’un logement neuf, la seule taxe à payer est celle de la publicité foncière. Son taux est de 0,70 % du prix convenu. Les 2,14 % de cette taxe constituent les frais de recouvrement et les 0,71 % sont les droits de mutation.

Les rémunérations de l’agence immobilière

Souvent, une agence immobilière est engagée par les propriétaires qui confient le mandat de vente. En tant que mandataire immobilier, ces derniers s’engagent au paiement d’une commission si l’agence arrive à la conclusion d’une transaction. Il revient souvent à l’acheteur de supporter cette charge. Pour cela, il est essentiel de s’informer au début si les frais de l’agence font partie du prix affiché. Le cas échéant, ils doivent être soustraits du prix convenu, afin de calculer les frais de notaire et les autres frais. En effet, la seule somme à retenir est celle que le vendeur touche.

Lorsque les professionnels diffusent des annonces immobilières, les frais d’agence relatifs à la transaction doivent être précisés préalablement. Il en va de même pour la partie qui est en charge du paiement de ces frais. En général, ils représentent entre 3 % et 10 % du prix convenu.

Le calcul des frais supplémentaires

Lorsqu’on prend l’exemple de l’acquisition d’une maison ancienne à 200 000 €, le frais de l’agence est souvent de 6 %. Il s’agit d’un taux appliqué à Lyon et les frais annexes suivants sont à acquitter à l’acheteur :

  • La rémunération du notaire = 2 000 €
  • Les émoluments des formalités = 800 €
  • Les frais divers = 400 €
  • La publicité foncière = 200 €
  • Les DMTO = 11 620 €
  • Les frais d’agence = 12 000 €

En total, il faut prévoir dans les 27 020 €, qui représentent 13,5 % du prix convenu. Si les frais d’agence sont à la charge du vendeur, la somme baisse à 15 020 €, ce qui est 7,5 % du prix.