L’achat en nue-propriété s’agit d’une nouvelle option qui s’offre aux investisseurs immobiliers. Le principe reste simple : vous y investissez à moindre coût pour la mettre en location.
Les différents cas possibles
Pour différentes raisons, un investisseur choisit l’achat en nue-propriété : optimisation fiscale, diversification de patrimoine, etc. L’objectif peut concerner la préparation au départ en retraite. Grâce à cette option, vous pourrez aussi vous attendre à un complément de revenus, après quelques années. La transmission de patrimoine d’une génération à une autre fait également partie des principaux objectifs des investisseurs.
Quel que soit le but, trois possibilités s’offrent aux acheteurs. L’organisme chargé de l’usufruit peut offrir complètement l’argent au nu-propriétaire. Il doit donc régler les droits de donation et le règlement de l’impôt appartient à l’usufruitier. Si ce dernier ne souhaite pas assumer son rôle, le futur propriétaire percevra les loyers. Ils sont soumis donc à des taxes en tant que revenus fonciers. L’usufruitier peut éviter l’usufruit au cas où les charges dépasseraient les revenus.
Fonctionnement de l’investissement
Contrairement à un investissement immobilier classique, le principe se base sur le démembrement de la propriété. L’acheteur ne pourra jouir de tous ses droits sur le logement acquis qu’après 15 ou 20 ans. Après l’achat, l’usufruitier détiendra le bien et sera libre de le mettre en location. Il lui appartient de percevoir des loyers mensuels ou annuels, selon le type de contrat. Une fois, la période de l’usufruit prend fin, le nu-propriétaire récupère tous ses droits en tant que vrai « propriétaire ». Il peut le mettre en location, le céder, etc.
En cas de décès de l’investisseur, c’est-à-dire le nu-propriétaire, la nue-propriété n’appartiendra pas à l’usufruitier. Il sera à disposition de ses héritiers. L’investissement consiste donc à acquérir le droit de propriété sans percevoir des loyers dans l’immédiat.
Mieux comprendre le principe
L’acquéreur de la nue-propriété d’une maison ou d’un appartement bénéficie d’un taux très réduit. Cette réduction peut aller même jusqu’à 50 %. Cette option met ainsi l’investisseur à l’abri de la ruine tout en constituant un patrimoine réel. Au bout d’une quinzaine ou d’une vingtaine d’années, il touchera les loyers et jouira de la pleine propriété. À noter que cette durée dépend du type d’acquisition. Sans doute qu’elle sera mise en relief dans un contrat signé par les deux parties.
De façon générale, il appartient à un organisme d’assurer la gestion du bien. Il procède au paiement des charges et perçoit les loyers. Le financement des travaux, quel que soit le type, s’insère également parmi ses principales responsabilités. Après la période d’usufruit temporaire, le logement sera remis à neuf au propriétaire. Celui-ci est, toutefois, à l’abri d’éventuels frais de réparation. Il peut le mettre en location ou le faire office de résidence principale. La cession ouvre vers une plus-value importante.