Les taxes foncières et d’habitation représentent un véritable poids dans le budget des ménages français. Face à une fiscalité locale en constante augmentation, il est essentiel de connaître les différentes astuces et démarches pour diminuer ces impôts locaux. Dans cet article, nous vous dévoilons les clés pour alléger votre taxe foncière et votre taxe d’habitation.
Comprendre le fonctionnement de la taxe foncière et de la taxe d’habitation
La taxe foncière concerne tous les propriétaires de biens immobiliers, qu’ils occupent ou non leur logement. Elle est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, revalorisée chaque année par l’administration fiscale. La taxe d’habitation, quant à elle, est due par toute personne occupant un logement au 1er janvier de l’année en cours, qu’elle en soit propriétaire, locataire ou occupante à titre gratuit. Son montant dépend également de la valeur locative cadastrale du logement.
Vérifier l’exonération ou la réduction possible de ces taxes
Certaines situations permettent d’être exonéré ou de bénéficier d’une réduction sur la taxe foncière et/ou la taxe d’habitation. En effet, plusieurs critères sont pris en compte par l’administration fiscale, tels que l’âge, les revenus, la situation familiale et le type de logement.
Pour la taxe foncière, les personnes âgées de plus de 75 ans et dont le revenu fiscal de référence est inférieur à un certain plafond peuvent être exonérées. De même, les logements neufs ou réhabilités bénéficient d’une exonération temporaire de deux ans. Quant à la taxe d’habitation, elle est supprimée progressivement depuis 2018 pour 80 % des ménages français. Néanmoins, certains contribuables peuvent encore en bénéficier s’ils remplissent certaines conditions d’âge, de revenus et de situation familiale.
Contester le montant de ces taxes en cas d’erreur ou d’incohérence
Si vous estimez que le montant de votre taxe foncière ou de votre taxe d’habitation est trop élevé, il est possible de contester auprès du centre des impôts fonciers compétent. Pour cela, vous devez vérifier les éléments pris en compte pour le calcul de ces taxes, tels que la valeur locative cadastrale, la superficie du logement ou encore le nombre de pièces. En cas d’erreur ou d’incohérence, vous pouvez adresser une réclamation écrite à l’administration fiscale dans un délai maximum de trois mois suivant la date limite de paiement.
Réaliser des travaux pour diminuer sa taxe foncière
Les travaux réalisés sur un bien immobilier peuvent également influencer le montant de la taxe foncière. En effet, certains travaux permettent d’obtenir une exonération temporaire ou permanente sur cette taxe. Par exemple, les travaux d’isolation thermique, l’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable ou encore l’aménagement de combles peuvent entraîner une réduction de la valeur locative cadastrale et donc du montant de la taxe foncière.
Opter pour un logement plus petit ou moins onéreux
Enfin, une autre solution pour diminuer sa taxe foncière et sa taxe d’habitation consiste à opter pour un logement plus petit ou moins onéreux. En effet, ces taxes étant calculées en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, un logement plus modeste aura un montant de taxes réduit. Ainsi, il peut être judicieux de revoir ses critères de recherche et d’envisager des biens immobiliers moins chers ou dans des zones géographiques où les taux d’imposition sont moins élevés.
Au travers des différents conseils et astuces présentés dans cet article, il est possible de diminuer significativement le montant de sa taxe foncière et de sa taxe d’habitation. Chaque situation étant spécifique, il est important de se renseigner et d’étudier les solutions qui s’offrent à vous afin d’alléger votre fiscalité locale.